Demande d'informations

Chez une personne ayant de grave difficulté auditive, souffrant de schizophrénie, de troubles délirants, de psychose, il n’est pas possible de vivre une séance de sophrologie.

Lorsqu’il s’agit de problèmes neurologiques (AVC, épilepsie, maladie de Huntington, Alzheimer, Parkinson, paralysie cérébrale, sclérose en plaques…), il est préférable de demander un avis médical au préalable.

Pour la gestion de dépendances avancées telles que drogues, alcool, médicaments, jeux…, on ne peut la considérer comme première approche thérapeutique mais plutôt en complémentarité d’un suivi psychologique ou médical.

Absolument pas ! Il n’y a aucune raison que cette discipline soit plus féminine que masculine. En consultation, je constate que les problématiques abordées par les hommes sont parfois un peu différentes de celles des femmes.

Le sophrologue ne possède hélas pas de pouvoirs surnaturels et c’est bien dommage !

Il est important de comprendre que cette discipline requiert répétition, volonté et patience.

Par ailleurs, plusieurs paramètres sont à prendre en compte.

L’effet de la sophrologie va dépendre du « schéma corporel »  propre à chacun, c’est-à-dire de ce que vous êtes avec vos valeurs, vos croyances, votre intelligence, votre enveloppe physique, votre état émotionnel et psychique à l’instant T.

Lorsque vous êtes à une séance de sophrologie, votre niveau d’énergie, votre humeur, votre capacité de concentration, votre envie, impactent en toute logique votre réceptivité à la sophrologie.

La répétition régulière des exercices permet d’apprivoiser ces impacts.

De plus, la résolution d’un problème nécessite souvent d’accepter qu’un changement sur soi se produise.

Elle ne cherche pas « POURQUOI » nous vivons une difficulté mais plutôt « COMMENT» la surmonter.

L’axe thérapeutique s’oriente toujours sur la situation « actuelle » du consultant plutôt que celle liée à son passé.

L’efficacité de la sophrologie ne tient pas une simple question de croyance mais plutôt à plusieurs facteurs de réussite qui sont d’une part les qualités humaines et compétences du sophrologue et d’autre part à l’investissement personnel du patient.

Les qualités du sophrologue : l’humilité, la bienveillance, le non jugement, absence d’a priori, son sens de l’écoute, sa voix…

Les compétences sophrologue : capacité à apprendre au sophronisé à se focaliser sur la dimension positive des situations ou à écouter ses ressentis, répondre au principe de réalité objective, c’est-à-dire qu’il doit être conscient de ses limites personnelles et professionnelles, il doit faire preuve d’adaptabilité pour ajuster les exercices proposés, ou le vocabulaire employé lors des suggestions mentales.

De son côté, le consultant doit faire preuve d’un minimum d’engagement et d’enthousiasme.

 Aux environs de 4 ans, lorsque l’enfant commence à verbaliser les différentes sensations liées à son corps et à ses sentiments.

Le langage utilisé est adapté à l’enfant et les exercices proposés sont ludiques.

 Hypnose et sophrologie ont parfois tendance à être confondues. Chacune a ses règles et techniques. Elles sont parfaitement complémentaires.

• Les thérapeutes utilisent leur voix comme support d’accompagnement pour induire un état de relaxation.

• Les 2 approches utilisent la visualisation en 3 phases : induction, travail et réveil.
• La sophrologie, tout comme l’hypnose, ne se substituent jamais à un traitement médical ou à une psychothérapie.
• En hypnose, le travail s’effectue sur l’inconscient. 
• En sophrologie, on travaille essentiellement avec la conscience
• La sophrologie travaille sur les 3 structures de l’être : esprit, corps et émotions

L’hypnose est particulièrement indiquée dans le cadre des analgésies, anesthésies et addictions.

La sophrologie dans tous les autres cas.